Le Laboratoire de la Mobilité inclusive organisait jeudi 28 janvier la 3e édition des Rencontres de la Mobilité inclusive sous le signe de la co-construction.
Près de 300 acteurs issus de la société civile, de la sphère publique et du secteur privé ont répondu présent à cette journée placée sous le haut-patronage du Président de la République. Objectif : faire de la mobilité une source de développement économique et social et non un facteur d’exclusion.
Premier constat partagé lors de ces Rencontres : une prise de conscience plus grande au cours des derniers mois de l’importance de la mobilité. En juin 2015 le Premier Ministre a commandé un rapport à l’Inspection Générale des Finances sur le lien entre mobilité et accès à l’emploi, notant que « l’inadéquation locale entre offre et demande d’emploi pourrait représenter jusqu’à 2,5 points de notre taux de chômage ». En septembre 2015, le Président de la République a souhaité la création de « 100 plateformes de mobilité dans les bourg ruraux ».
Reste que le sujet de la mobilité, de la capacité à se déplacer pour se rendre à son travail ou pour effectuer des démarches quotidiennes, reste sous-évalué. Pour rappel, selon deux études commandées par le Laboratoire de la Mobilité inclusive :
- 41% des employeurs ont des difficultés à pourvoir un emploi pour des raisons de mobilité
- 30% des séniors ne sortent pas de chez eux pendant 24h d’affilée