Premier atelier de l’Observatoire des PAMS et de la mobilité solidaire : Un Observatoire pour quoi faire ?

Le 6 novembre 2025, le Laboratoire de la Mobilité Inclusive et ses partenaires ont organisé un premier atelier de configuration de l’Observatoire des PAMS et de la mobilité solidaire. Cette journée avait pour objectif de répondre à la question suivante : un Observatoire pour quoi faire ? 

Le Laboratoire de la Mobilité Inclusive (LMI) et ses partenaires de la démarche Tous Mobiles (ADEME, CEREMA, DGITM, DIPLP, France Travail) ont poursuivit les travaux autour de la préfiguration d’un Observatoire pour analyser le niveau d’avancement des Plans d’action communs en faveur de la mobilité solidaire (PAMS) et des dispositifs de mobilité solidaire. Lors de sa première réunion début juillet, une cinquantaine d’acteurs de la mobilité solidaire, membres du comité des partenaires, ont confirmé la nécessité de mettre en place un tel dispositif tout en soulignant que ses contours exacts et les outils qu’il proposera restent à définir. Dans ce cadre, un premier atelier a eu lieu le jeudi 6 novembre 2025, de 9h30 à 17h.

Dès leur arrivée, les participants ont été accueillis autour d’un café, un moment chaleureux pour se rencontrer et échanger avant le lancement officiel de la journée. La séance d’ouverture, présenté par Francis Demoz, délégué général du Laboratoire de la Mobilité inclusive, a permis de rappeler le contexte et la démarche de l’Observatoire. Alexandre Fabry, directeur de projet au Cerema, a dressé un panorama actuel des Plans d’Action en faveur de la Mobilité Solidaire (PAMS) et des stratégies de mobilité solidaire déployées en France. Enfin, l’équipe du cabinet Auxilia a ensuite partagé les principaux enseignements issus des précédentes étapes de la démarche de configuration de l’Observatoire des PAMS, rappelant les résultats de l’enquête et du questionnaire. 

La matinée s’est poursuivie par un premier atelier en sous-groupes. Les participants, répartis en équipes, ont été guidés par les animateurs d’Auxilia et ont été invité à débattre autour de quatre grandes questions :

• Quels sont vos besoins vis-à-vis de l’Observatoire et qu’en attendez-vous ?
• L’Observatoire doit-il être un lieu d’échanges ? Si oui, sous quelle(s) forme(s) ?
• Comment l’Observatoire doit-il s’articuler aux dispositifs existants en matière de mobilité solidaire ?
• Comment pourriez-vous contribuer à votre échelle à cet Observatoire ?

Après une pause déjeuner conviviale, les participants ont repris avec un atelier plus approfondi, visant à définir la structure de l’Observatoire, ses cibles, sa proposition de valeur et ses ressources.

Les groupes ont travaillé autour de cinq stations inspirées du “business model canvas” avec les objectifs suivants :

• Identifier les partenaires clés et les cibles à atteindre

• Définir les activités principales de l’Observatoire
• Cartographier les ressources clés et assurer la viabilité du projet
• Formuler la proposition de valeur et les objectifs à atteindre
• Déterminer les canaux de communication

Chaque station a permis aux participants de confronter leurs idées, avant un temps de restitution collectif, qui a donné à chacun une vision globale des attentes et orientations du futur Observatoire des PAMS et dispositifs de mobilité solidaire. Ainsi, cette journée remplie d’échanges constructifs a permis à l’Observatoire de tisser ses premiers liens et de renforcer les dynamiques territoriales. 

En clotûre, Olivier Engrand, grand témoin de la région Haut de France, a rappelé l’engagement de la région Haut-de-France sur la mise en place des PAMS et a souligné l’importance de cette réflexion collective, avant de donner rendez-vous le 9 décembre à Lille, pour la seconde partie de l’atelier.